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Avec 6% de croissance l'Afrique affiche une bonne résilience face à la crise en 2013

 

L'Afrique subsaharienne a enregistré en 2013 une croissance de 5 % et de 6 %, en excluant l'Afrique du Sud. C'est qui ressort du Rapport annuel 2013 de la Banque africaine de développement (BAD) publié le 21 mai à Kigali, dans le cadre des Assemblées annuelles de l'institution.

Le document précise que le continent a continué de faire preuve de résilience face à la lente reprise de l'économie mondiale, quoique de grandes variations existent entre pays et régions.


BAD : solidité financière malgré un contexte défavorable

 

En dépit d'un environnement économique mondial défavorable, la Banque africaine de développement (BAD) présente une situation financière solide. Sa capacité à supporter le risque demeure forte. C'est le constat fait par son président, Donald Kaberuka, à l'occasion de la présentation du Rapport de l'institution, le 21 mai dans le cadre des Assemblées annuelles de Kigali au Rwanda.

Kaberuka, a ainsi indiqué que les quatre grandes agences de notation ont réaffirmé leur note AAA, avec une perspective stable pour sa dette privilégiée.

Consolider la résilience et poser les jalons d'un développement intégral

 

L'année 2013 a marqué la première année de mise en œuvre de la Stratégie décennale de la Banque pour la période 2013-2022, approuvée en avril par le Conseil d'administration, dans la double optique de l'inclusion économique et de la transition vers une croissance verte. La sélectivité et la quête des résultats ont continué de servir de guide. En outre, la Banque a multiplié les initiatives pour consolider la résilience et poser les jalons d'un développement.

La Banque élabore actuellement une riposte à la crise alimentaire dans le cadre du Programme pour le Sahel couvrant 13 pays : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Les approbations de la BAD atteignent 4,39 milliards d'UC en 2013

 

La Banque africaine de développement a approuvé en 2013, 317 opérations représentant au total 4,39 milliards d'UC (I UC=1,55 de dollar), financées comme suit : BAD : 1,83 milliard d'UC; FAD : 2,27 milliards d'UC ; Fonds spéciale du Nigeria : 31,2 millions d'UC et Fonds spéciaux : 253,4 millions d'UC

C'est ainsi que les opérations approuvées en faveur de l'infrastructure, pour l'essentiel dans les secteurs du transport et de l'énergie, ont absorbé la majorité des ressources du Groupe de la Banque, même si d'autres priorités fondamentales telles que le développement du secteur privé, l'agriculture et les opérations multisectorielles (visant à renforcer la gouvernance et la responsabilité) ont aussi bénéficié d'un appui.

Kaberuka appelle à investir dans l'innovation pour créer de nouvelles richesses en Afrique

 

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a plaidé pour un investissement accru dans l'innovation et la création de connaissances afin de créer de nouvelles richesses sur le continent.

''La richesse héritée disparaîtra un jour, il faut donc investir dans de nouvelles richesses qui tiendront plus longtemps'', a dit Kaberuka, lors d'un panel organisé ce mardi 20 mai 2014 dans le cadre des Assemblées annuelles de la BAD.

L'après-OMD ciblé pour l'inclusion économique en Afrique

 

Le Rapport annuel 2013 de la BAD publié le 21 mai à Kigali, estime que l'Afrique a accompli quelques progrès vers les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ; notamment en matière de réduction de la mortalité maternelle et infantile, d'éducation pour tous et d'amélioration de l'égalité hommes-femmes. Cependant, les pays se tournent vers le programme pour l'après-OMD qui privilégie l'inclusion économique et la transformation structurelle.

En 2011, la Banque, la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont engagé des consultations sur l'agenda de développement après 2015.

L'Afrique doit faire en sorte que la croissance qui s'accélère en 2014 soit inclusive, Donald Kaberuka

 

La croissance économique qui est demeurée solide en 2013, dans bon nombre de pays africains, devrait s'accélérer en 2014. C'est la raison de l'appel lancé, à Kigali, par le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, le 21 mai, à l'occasion de la présentation du Rapport annuel de l'institution. Car, a-t- il a averti, pour être durable, les fruits de la croissance doivent être plus équitablement partagés. La création d'emplois reste partout la priorité absolue.

Cette mobilisation est d'autant plus nécessaire a estimé le patron de la BAD que l'économie mondiale montre de timides signes de reprise. Toutefois, dans les pays émergents, le retrait des mesures de stimulation monétaire risque de peser sur la croissance.

L'Afrique va mieux : garder le cap sur la transformation

 

Dans six ans, en 2020, 22 pays africains connaîtront une croissance supérieure à 6 %, et le taux de croissance de l'ensemble du continent devrait s'élever à 5,7 % en 2013, à lire la Revue annuelle 2014 sur l'efficacité du développement, publiée le 21 mai 2014 à Kigali, au Rwanda.

Ce rapport, rendu public dans le cadre de la Présentation de l'efficacité financière et du développement – événement de prestige des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) –, souligne le fait que ces taux de croissance élevés marquent l'amorce d'un changement vers un schéma de développement autonome pour l'Afrique.

MapAfrica : la BAD veut institutionnaliser le géocodage

 

A l'occasion de ses assemblées annuelles à Kigali, au Rwanda, la Banque africaine de développement (BAD) a lancé MapAfrica – une plate-forme en ligne interactive, qui offre aux citoyens, fonctionnaires de l'Etat et donateurs, la possibilité de suivre les investissements dans les projets de développement que finance la BAD. L'initiative MapAfrica s'appuie sur le partenariat existant entre AidData et la BAD pour géocoder leurs projets en cours, dont certains datent de 2002, jusque 2013 (excepté les investissements d'appui budgétaire et de renforcement institutionnel), en localisant précisément les différentes activités de développement.

Plus de 50% des créances BtoB en retard de paiement restent définitivement irrécouvrables par les entreprises américaines

Plus de la moitié de la valeur des créances B2B avec un retard de plus de 90 jours restent définitivement irrécouvrables au Brésil, au Canada, au Mexique et aux États-Unis (les Amériques).

Le risque d'impayé en Europe de l'Est pourrait s'aggraver en 2014

Baromètre Atradius des Pratiques de Paiement

La croissance économique en Europe de l'Est devrait ralentir en 2014. Une croissance réelle du PIB de 1,7 % est prévue pour cette année, comparativement à 2 % en 2013. Ce contexte devrait conduire à une augmentation du nombre des faillites d'entreprises en 2014, associées toutefois à des niveaux d'insolvabilité relativement modérés.

Bientôt près de 40 milliards de factures électroniques produites mondialement

Les procédés électroniques de gestion des factures permettent de réduire les coûts de 50 à 80 % par rapport aux procédés papier. Les investissements dans le traitement des factures par voie électronique sont donc souvent amortis en moins de 6 mois.

De nombreuses sociétés utilisent déjà des procédés électroniques. On estime qu'en 2014, environ 40 milliards de factures seront envoyées et archivées à l'échelle mondiale, sans avoir recours au papier.

Egypt Economic Development Conference : la BAD, présente en force pour réitérer son appui à l'Egypte

La Banque africaine de développement (BAD) participera activement à la Conférence sur le développement économique en Egypte (EEDC), qui ouvre ses portes ce vendredi 13 mars 2015 à Charm el-Cheikh pour s'achever dimanche 15 mars. Ce forum, d'envergure internationale, a pour objectif d'exposer les opportunités d'investissements qu'offrent les différents secteurs clés de l'économie égyptienne – électricité et énergies renouvelables, eau et assainissement, pétrole et minerais, transport, agriculture et tourisme.


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